« O SDF », c'est possible !
Appelez les députés à exiger que les bailleurs
sociaux attribuent – enfin - les logements sociaux aux plus pauvres (1)
!
En effet, selon le dernier rapport de la Cour des
comptes et l'Union de l'habitat (2), les « ménages les plus
défavorisés parmi ceux qui sont situés sous le seuil de pauvreté »
rencontrent « une très grande difficulté ou une impossibilité
d'accéder au logement social»...
Nous connaissons tous le résultat de ce scandale
et de cette incapacité à hiérarchiser les priorités d'attribution des
logements sociaux des bailleurs sociaux : 143 000 sans-abris, 4
millions de mal-logés dont 91 000 vivant dans des habitations de
fortune et 25 000 en chambres d'hôtel. (3)
Pour plus d'informations :
1- La loi
:
https://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/logement-social/droit-logement
« En France,
le droit au logement est un droit constitutionnel, qui découle des 10e
et 11e alinéas du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. La
loi n° 82-526 du 22 juin 1982 relative aux droits et obligations des
locataires et des bailleurs est la première à réglementer les rapports
locatifs dans le cadre d’un bail d’habitation et confirme que "le
droit à l’habitat est un droit fondamental". »
Les
bailleurs sociaux et leurs missions :
La loi L 411 du
Code de la construction et de l'habitation n'impose aucune priorité
dans l'attribution d'un logement social.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006176320&cidTexte=LEGITEXT000006074096
2- Rapports
de la Cour des comptes et d'Union Habitat : https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/EzPublish/20170222-rapport-logement-social.pdf
https://www.union-habitat.org/sites/default/files/articles/pdf/2018-10/les_hlm_en_chiffres_2018.pdf
3- Les derniers chiffres :
https://www.fondation-abbe-pierre.fr/documents/pdf/reml_2019_les_chiffres_du_mallogement_def.pdf
Définition
:
« Être
sans-abri ne consiste pas uniquement à devoir dormir dans la rue, on
considère aussi comme sans-abri les personnes contraintes de vivre dans
des logements temporaires, insalubres ou de piètre qualité. Voici les
causes les plus courantes qui peuvent amener des personnes à devenir
sans-abri: le chômage et la pauvreté, les migrations, la vieillesse,
les problèmes de santé, la rupture d'une relation, le manque de
logements abordables à louer et à vendre, le soutien insuffisant
accordé aux personnes sortant d'un centre de soin, de l'hôpital, de
prison ou d'autres établissements publics.
Les sans-abri
peuvent être confrontés à une espérance de vie réduite, des problèmes
de santé, des discriminations, de l'isolement et des difficultés
d'accès aux prestations et services publics de base. » https://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=1061&langId=fr
La
politique de mixité sociale suivie par les BS doit se mettre en place
autrement
Puisque :
- les personnes
les plus isolées et fragilisées sont privées de leur droit à un toit
aujourd'hui encore
- « le bâti
ne suffit pas à créer des liens sociaux et des formes de sociabilité»
(Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire, 2019,
fiche technique)
- et, que
d'autres solutions - plus adaptées - peuvent être élaborées et mises en
place après un travail collaboratif avec des experts en sciences
sociales.
Pour
aller plus loin :
https://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/hebergement-urgence/dispositif/
De nombreux
dispositifs qui restent saturés.
https://www.federationsolidarite.org/index.php/positions-de-la-fnars-accueil-et-hebergement/35-positions-de-la-fnars/3126-logementdabord
Un logement
d'abord, dispositif reconnu mais non appliqué
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