Se mettant au diapason des vignerons français, les élus de l'Assemblée des Régions Européennes Viticoles (AREV) considèrent que la flavescence dorée « constitue un risque majeur pour le maintien de la viticulture européenne ». S'alarmant de la propagation de cette maladie de quarantaine, dont le vecteur est la cicadelle dorée (Scaphoideus titanus), ce parlement européen du vin vient de créer un groupe d'experts techniques pour « suivre les démarches de la Commission européenne et endiguer de façon concertée et efficace la maladies » explique un communiqué. Se tenant à Marseille ce 22 septembre, la première réunion du groupe de travail a vocation à interpeller la Commission Européenne (tout juste renouvelée) sur l'état d'« urgence sanitaire et économique à agir contre ce fléau ». Déclaration de bonne intention en l'état, cette interpellation aura le mérite de souligner le besoin d' « harmonisation des méthodes de prévention et de lutte » contre la flavescence dorée.
A l'origine de cette initiative on trouve notamment des régions et institutions de France (Alsace, Bourgogne, Champagne, Provence et Institut Français du Vin) et d'Europe (le Luxembourg, en Allemagne la Rhénanie, en Autriche la Styrie et en Italie le Piémont).
[Photo : Cicadelle de la Flavescence Dorée, Syngenta]