La France au XXème siècle : de la PGm à nos jours

Texte à trous

Le , la France sort victorieuse de la guerre mais très affaiblie. L'unité de la guerre (Union sacrée) n'existe plus dans les années 1920. Les Français se divisent et les partis politiques se disputent. Les grèves et les manifestations sont nombreuses et annoncent les crises des années 1930. Le sentiment dominant est le (« plus jamais ça »).
Dans les années 1930, la France connaît une économique et politique majeure. Les problèmes économiques sont nombreux : en augmentation, fermetures d'usine et baisse de la production. Les se multiplient. La violence apparaît avec les mouvements d'extrême droite () et d'extrême gauche () qui s'en prennent aux hommes politiques et aux étrangers. La vacille. A l'international, la prise du pouvoir par Hitler en Allemagne en 1933 fait craindre un nouveau conflit.
Pour mettre fin à la crise, une coalition de partis de gauche () arrive au pouvoir (mai) et sous la pression des ouvriers signent les accords de Matignon vont améliorer la condition des ouvriers : limitation de 40 heures par semaine, droit de syndiquer donc de se défendre et création des (être en congé tout en étant payé). Pour la première fois, pour beaucoup de Français, ils vont pouvoir partir en vacances (ex : mer, vélo). Cette période est heureuse pour beaucoup de Français. On pense un moment que la République est préservée.

En mai 1940, les armées d'Hitler se lancent à l'assaut de la France. En un peu plus d'1 mois, l'armée française est battue. Des militaires et des politiques comme souhaitent mettre fin au combat et signent l'. L'armée allemande occupe tout le nord de la France et l'autorité française ne s'exerce plus qu'au sud. La France accepte les conditions allemandes (entretenir les troupes et livrer les opposants politiques). Philippe Pétain a les pleins pouvoirs : il va entrer dans la . C'est la fin de la République. Avec Pétain, la France entre dans la voie de la collaboration : la France coopère avec l'Allemagne. Pétain espère que le poids de l'occupation sera moins lourd (ravitaillement, maintien de la souveraineté française au sud, amélioration des conditions de vie des prisonniers). La France fait donc le choix d'accepter les demandes allemandes : elle livre des ou envoient des travailleurs français en Allemagne ().
Le 18 juin 1940, lance un appel à la Résistance depuis Londres où il s'est réfugié. Il appelle les Français à continuer le combat aux côtés des Anglais. Dès 1940, les premiers groupes de s'organisent. Cachés dans des maquis, les Résistants font des attentats et du . La Résistance grossit ses rangs avec le STO (départ de Français en Allemagne pour travailler) à partir de 1943.
En juin 1944, les Alliés débarquent en (France) aidés par des Résistants. C'est le début de la qui s'achève en 1945.
Avec cette victoire contre les Allemands et le gouvernement de Vichy, la République est restaurée. On met en place de grandes réformes comme la Sécurité sociale ou le .

Au sortir de la S.G.m., la France est dévastée et meurtrie. C'est une ancienne puissance coloniale en déclin. A la Libération, la France est redevenue une démocratie. Le principal défi consiste à effacer les traces de la guerre notamment grâce à l'aide fournie par les États-Unis (Plan Marshall, 1947). Ainsi, les gouvernements successifs se lancent dans la . Pour cela, l'État en devient le principal acteur en planifiant des grands travaux (ex : construction de logements et de barrages) et en nationalisant des entreprises françaises dans des secteurs clefs de l'économie (ex : banque, transport et énergie). Ce relèvement économique s'accompagne de réformes sociales comme la création de la (1945). Avec la fin de la guerre, les Français optent pour une nouvelle république. C'est la (1946) dans laquelle le pouvoir législatif () joue un rôle fondamental au détriment du pouvoir exécutif (président et gouvernement). La participation plus active des Français à la vie politique est symbolisée par l'accès des femmes au droit de vote (1944). Ce redressement politique de la France s'accompagne d'un redressement de son rang international. Pour cela, la France devient membre permanent du Conseil de sécurité de l'O.N.U. et se dote de l'. Cette politique de restauration de l'autorité et de l'indépendance de la France culminera avec le retour au pouvoir de De Gaulle en .
Dans les années 50, la France connaît une crise politique profonde : les querelles incessantes entre les partis politiques et le poids accordé au Parlement conduisent à une instabilité ministérielle donc à une contestation du pouvoir politique. A cela, s'ajoute la difficulté de régler la question coloniale notamment . Face à ses troubles, De Gaulle reprend le pouvoir et instaure la (1958). Cette constitution renforce le pouvoir exécutif notamment les prérogatives du président, conforté par sa désignation au suffrage universel direct en 1962. La crise de mai 1968 (grèves étudiante et ouvrière) et l'affaiblissement de l'autorité du président, conduisent De Gaulle à démissionner en 1969. A partir des années 70, la France connaît une crise économique majeure qui se traduit surtout par une montée du . Les réponses apportées par les gouvernements ou leur incapacité suscitent la colère des Français. Ils élisent en 1981 une majorité de gauche : c'est l'. L'État prend un certain nombre de mesures sociales pour limiter les effets de cette crise (ex: R.M.I.) mais échoue dans sa lutte contre le chômage. Cet échec conduit les Français à élire une nouvelle majorité (droite): c'est la période de . Comme pour la majorité précédente, les mesures sont critiquées et cette crise économique débouche sur un manque de confiance des Français (ex : montée de l'abstention et du vote protestataire d'extrême droite).