Semer des fleurs sauvages en bordure de
champs et sous les pylônes électriques de l'ouest orléanais. C'est la
mission entreprise depuis 2013 par l'association Hommes et Territoires
au sein du projet Agrifaune 45. L'objectif est de réduire les adventices
et favoriser le maintien de la biodiversité dans ces plaines
céréalières. A l'occasion d'une visite terrain le vendredi 19 juin
2015, l'association a présenté les premiers résultats de ce projet
d'expérimentation regroupant 13 partenaires.
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Un pied de pylône au milieu d’une parcelle de blé où est observée la flore sauvage
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Au sein du projet Agrifaune 45, l'association Hommes
et Territoires mène depuis l'automne 2013 des expérimentations de semis
de flore sauvage sur trois bordures de champs et 12 pieds de pylônes du
territoire Pays-de-Loire-Beauce. Ces habitats semi-permanents se font
rares dans la plaine céréalière, et constituent un repère pour les
auxiliaires et la petite faune lorsqu'ils sont gérés de manière
appropriée. Trente espèces de fleurs sauvages ont été sélectionnées pour aboutir aux semis de six mélanges dont les impacts ont été mesurés.
Moins d'adventices et plus de biodiversité
Les premiers résultats sont encourageants. Sur ces espaces à l'origine
riches en mauvaises herbes, les espèces semées dominent la végétation
spontanée. La flore introduite ne se retrouve pas pour autant au sein de
la parcelle et se cantonne à l'espace semé. Pour les mélanges contenant
beaucoup de variétés, on observe aussi une biodiversité fonctionnelle plus importante.
Les différents relevés pour 2015 se terminent. Lucie Rivière,
responsable du projet au sein de Hommes et Territoires, souhaite pouvoir
établir une série de recommandations à destination des agriculteurs
pour la fin de l'année. « Ces expérimentations doivent être facilement
reproductibles pour les agriculteurs sans leur ajouter une charge de
travail considérable. » L'objectif est de leur donner des conseils sur
l'itinéraire technique à mener pour tirer le meilleur profit de ces
espaces périphériques.
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