PÉTITION - Roundup : interdisons ce pesticide
maintenant !
Cher-es ami-es,
L’Organisation Mondiale de la Santé vient de classer
cinq pesticides, dont le célèbre "glyphosate", substance
active du Roundup, comme "cancérigène probable pour
l’Homme".
Commercialisé par la multinationale Monsanto, le Roundup est un
herbicide total. Plus de 80% des organismes génétiquement modifiés
sont des plantes résistantes au glyphosate. Glyphosate et OGM sont
donc les deux faces d’une même pièce.
La décision de l’OMS
n’est pourtant pas une surprise :
- En
effet, les études menées par le professeur Gilles-Eric Séralini
ont démontré, dès 2012, les effets génotoxiques du Roundup sur
des rats exposés.
- En
1985, l’Agence de protection de l’environnement des Etats-Unis
avait déjà classé le glyphosate comme « cancérigène possible »
avant de se dédire, vraisemblablement sous l’effet d’un lobbying
intense des géants de l’agrochimie…
Ne doutant de rien,
Monsanto commit, en 1998, une publicité présentant le Roundup comme un
produit « biodégradable » et « bon pour la Terre » ; avant
d’être condamné pour publicité mensongère.
- De
fait, le glyphosate est présent dans plus de 750 produits
utilisés en agriculture et vendus massivement en jardinerie.
- Chaque
année, la France épand plus de 8000 tonnes de glyphosate,
contaminant les eaux de surface et nappes phréatiques.
Jardiniers amateurs
et agriculteurs sont les plus exposés et présentent un risque de
développer des cancers du sang (lymphome non hodgkinien). Le
désherbant phare de Monsanto semble également induire sur des animaux
des dommages chromosomiques, des cancers de la peau ou encore des
cancers du tube rénal.
Face à ces signaux
d’alerte répétés, les ministres de la Santé, de l’Agriculture et de
l’Ecologie doivent agir avec rapidité pour limiter l’exposition des
agriculteurs, des jardiniers amateurs et des populations riveraines
des espaces traités.
Sans attendre
d’hypothétiques nouvelles études, le gouvernement doit interdire la
commercialisation et l’épandage des pesticides incriminés par
l’Organisation Mondiale de la Santé.
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