Enfin, c'est parti! Nous voilà tous les quatre envolés de nouveaux cieux. Après douze heures de vol vers Hong Kong, trois heures d'escale et quatre nouvelles heures de vol, nous voilà enfin sur l'île de Bali. Après avoir récuperé nos visas (21 euros / pers.) ainsi que nos bagages, nous retrouvons notre chauffeur, Wayan Negari, envoyé par la famille qui nous accueillera cette première semaine. La fatigue se fait largement sentir. Nous avons hâte d'arriver, de découvrir enfin notre petit nid. Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines... Engagés sur la route principale, nous réalisons très vite que la circulation balinaise n'a, toutes proportions gardées, rien à envier à l'Île de France: des bouchons à n'en plus finir! La chaleur, la moiteur et l'odeur des gazs délivrés généreusement par la masse de scooters s'ajoutent à la fatigue pour étirer le trajet jusqu'à Keliki. Heureusement, une fois sorti de Denpasar, les boutiques ouvertes sur la rue viennent distraire le regard morne du touriste en bout de course: meubles plus beaux les uns que les autres, sculptures en pierre à l'effigie de leurs divinités, plôts d'essences qui excitent l'apprenti menuisier qui sommeille en Lolo. Et après deux heures trente de van, nous quittons la grande route pour des chemins de terre battue s'enfonçant dans la forêt. Peu après, nous arrivons à Keliki.